Tristan, un jeune ingénieur de 28 ans engagé dans une association au Congo nous a ramené du tissu wax pour nos nouvelles collections. Nous les avons utilisées pour de nombreux produits et principalement notre collection ecoresponsable Magnolia. Il est important pour Terattela de connaître la provenance de ses matières premières.
Tristan a eu la gentillesse de répondre à nos questions, pour vous en dire davantage sur son aventure !
Quel était le but de ton voyage ?
Après un séjour professionnel de 6 mois en République du Congo (à Pointe-Noire) j’ai créé une association avec 3 amis rencontrés sur place. Le but de notre structure est de venir en aide à un orphelinat de la banlieue de Pointe-Noire. Notre projet phare de 2018 était la construction d’une école maternelle sur le terrain de l’orphelinat. Cette construction a eu deux buts : proposer une éducation scolaire de qualité dans un quartier défavorisé et assurer une rentrée d’argent pérenne pour l’orphelinat (celui-ci fonctionne uniquement avec les dons).
Je me suis rendu à Pointe-Noire avant Noël 2018 pour l’inauguration officielle de la maternelle. C’est au cours de ce voyage que j’ai pu me rendre au grand marché, lieu réputé sur place pour ses objets d’art et ses tissus.
Les tissus wax ramenés dans l’atelier Terattela proviennent-ils de ce marché ?
Oui ! C’est un lieu cosmopolite où l’on trouve des boutiques à perte de vue d’objets d’art, de vêtements, de tissus… Mais attention, les bonnes affaires en prix et qualité ne sont pas à la portée du premier venu ; avoir un contact local permet d’accéder aux tissus de qualité.
Le wax est-il, sur place, toujours la coutume vestimentaire ?
Oui, dans les restaurants, rues, endroits officiels… les congolais, hommes et femmes, sont très souvent en habits traditionnels faits de tissus en wax.
Quelle est la tradition congolaise qui t’as le plus touchée ?
Leur mode vestimentaire. Tout est prétexte pour s’habiller avec du tissu traditionnel : une fête religieuse, une fête nationale… ou simplement l’envie du jour. On peut voir toutes les couleurs, tous les motifs et toutes les formes imaginables.
Quelle a été pour toi ta plus belle surprise pendant ce voyage ?
Le dépaysement total par rapport à notre vie à l’européenne. Sur place le rapport au temps et au bonheur n’est pas du tout le même. L’adage, là-bas, veut que l’expatrié à la montre et les congolais le temps. Cette phrase à elle seule résume bien le mode de vie local. En plus de ça, leur joie de vivre (et leurs sourires !) est visible à chaque instant.
Qu’as-tu ramené d’autres dans ta valise ?
Quelques objets d’art sculptés en souvenir.
Comptes-tu y retourner ?
Oui, j’ai beaucoup apprécié la vie sur place même si j’ai bien conscience d’être financièrement privilégié par rapport à la majorité de la population qui n’a pas grand-chose pour vivre, surtout avec la crise économique en cours.
Nous espérons alors de nouveaux tissus en provenance de Pointe Noire lors de son prochain voyage. Nous souhaitons participer à un commerce plus équitable avec un impact positif sur l'économie locale.
Merci à Tristan et nous restons bien évidemment en contact !
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